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Ce dossier d'expertise technique présente une analyse du fonctionnement de l'institution et des pratiques professionnelles dans le cadre de la protection de l'enfance au regard des politiques publiques.
Il compare les spécificités des deux départements où l'association gestionnaire exerce des missions éducatives similaires et met en évidence une disparité des prises en charge.
Après une analyse et un diagnostic, des préconisations sont proposées pour améliorer la qualité du travail et répondre aux besoins des enfants suivis en assistance éducative en milieu ouvert sans recourir systématiquement à un placement. Son objectif est de proposer une offre de service associative identique garantissant une égalité des chances pour les enfants accompagnés.

Sur le service Etang de Berre, nous avons des équipes d'éducateurs en prévention spécialisée et des médiateurs collèges issus de la fusion/absorption avec l'association Adelies.
Dans le cadre de cette fusion/absorption, j'ai dû redéfinir l'offre de service en direction des collégiens car nous avons intégré une nouvelle mission liée à un marché public du département, avec dix nouveaux salariés médiateurs collèges.
Après une analyse des forces et faiblesses de cette équipe recomposée, j'ai dû redéfinir l'offre de service et réfléchir à des axes de travail commun dans le but d'accompagner l'équipe aux changement et proposer un accompagnement au plus près des difficultés des collégiens.

Un Etablissement d’Accueil Médicalisé accompagne des personnes inaptes à toute activité professionnelle et ayant besoin d’une assistance, pour la plupart des actes de la vie quotidienne, ainsi que d’une médicalisation, sans toutefois, justifier une prise en charge complète par l’assurance maladie. Dans l’Etablissement où s’est portée ma réflexion, j’ai constaté que depuis environ 5 ans, les besoins en accompagnement médical ont fortement augmenté auprès de certains résidents. Devant cette problématique, j’ai d’abord mis en relief les dispositions institutionnelles mises en place pour pallier ces difficultés, telles que les outils de la loi 2002-2, ou l’évolution du plateau technique. Puis j’ai élaboré des propositions pour optimiser l’accompagnement des résidents vieillissants, mais aussi pour aider les familles dans leur parcours d’accompagnement et enfin soutenir les équipes face à leurs difficultés dans leur pratique quotidienne.

Le service Ingénierie Sociale et Urbaine d’une association qui lutte contre l’habitat indigne répond à des appels d’offre de Maîtrise d’OEuvre Urbaine et Sociale relogement. La MOUS relogement est un dispositif qui a pour objectif de trouver des solutions de relogement adaptées à la situation de ménages identifiés, dans le parc existant ou à produire. Le RIUS a pour mission de piloter les équipes de chacune des MOUS relogement des Bouches-Du-Rhône. Celles-ci réalisent un diagnostic social pour identifier les besoins des personnes à reloger. Puis elles mettent en oeuvre le plan de relogement, son suivi ainsi que le bilan et les évaluations des enquêtes de satisfaction des bénéficiaires. Ces livrables sont restituer aux commanditaires financés par les politiques publiques et notamment l’ANRU. En tant que RUIS, il est nécessaire de trouver le juste équilibre entre la réponse au commanditaire qui consiste à un nombre de relogement dans un délai contraint et la réponse à des besoins de relogement de personnes en grande précarité.

La prise en charge des enfants relevant de la Protection de l’Enfance en MECS est un défi quotidien. Dans un monde où la complexité tente de trouver des réponses dans un système de valeurs, de procédures et de réglementations toujours plus poussé, il en reste une évidence qui nous concerne tous ; comment parvenir à protéger les plus vulnérables et comment accompagner nos jeunes citoyens à construire leur avenir au regard des situations de danger et/ou risque de danger qu’ils ont pu rencontrés dans leur enfance ?

Ce dossier technique constitue une mise en réflexion issue de ma propre pratique auprès des enfants et des professionnels de la MECS en tant que responsable d’unité d’intervention sociale dans une perspective d’amélioration de l’accompagnement proposé. Il met en exergue les enjeux sociétaux, réglementaires, politiques, humains et financiers qui mettent en tensions l’unité de la « Villa » dont j’ai la responsabilité pour faire apparaître des propositions d’action, sources d’innovation et de changement.

Depuis 2014, la France a enregistré une augmetation significative du nombre de demandeurs d'asile, caractérisés par des situations de plus en plus précaires. Avec des ressources limitées, les trajets migratoires deviennent plus périlleux, ajoutant aux traumatismes psychologiques et aux souffrances mentales issues des raisons de départ. Les CADA sont destinées à accueillir, héberger, et accompagner les demandeurs d'asile au niveau administratif et juridique jusqu'à la sortie du dispositif; et ce, quelle que soit la finalité de leur demande d'asile. Les professionnels du CADA travaillent dans un environnement contraignant, et sont confrontés à de nombreuses injonctions contradictioires pour mener à bien leur mission. Ces mêmes travailleurs sociaux se voient aujourd'hui endosser et partager la responsabilité des pratiques institutionnelles qui insistent sur la maîtrise des flux migratoires, bien davantage que sur la protection des personnes.

La France, depuis la nuit des temps est une terre d’accueil, prônant l’égalité des chances. Mais comment peut-on prôner l’égalité avec autant d’injonctions que doivent remplir les Mineurs Non Accompagné en si peu de temps (apprentissage de la langue française, apprendre nos codes sociaux, s’inscrire dans un parcours scolaire/ professionnel…) pour prétendre à un titre de séjour. Une course contre la montre est alors engagée et un parcours semé d’embûche commence (procédé d’accès au titre changeant, partenaires ne collaborant pas à l’intégration du jeune…) Les professionnels en mettant de côté l’accompagnement à l’autonomie, au prendre soin, coeur de leur métier, ont développés des compétences pour pallier ce manque de moyens humains, en cause une tarification amoindrie. De plus la loi Taquet met fin aux sorties « sèches » en faveur d’un contrat « d’autonomie jeune majeur ». Cette injonction d’accompagnement à l’autonomie n’est pas une option.

La lutte contre les violences conjugales et/ou sexuelles est une volonté politique depuis plusieurs années déjà qui est en constante évolution. Elle prend en compte les mesures mises en place et les besoins évalués pour apporter des réponses correspond au plus près des attentes et des besoins. Cette lutte
passe par la mise à l’abri de ces familles à travers les CHRS, d’où l’importance de maintenir et de développer les lieux d’accueil permettant à ce public de s’extraire des violences et du domicile conjugal en toute sécurité par ce biais.
La commande publique de l’accueil inconditionnel en hébergement permet d’apporter une solution d’hébergement pour tous sans conditions particulières. Cette commande se confronte aux contraintes des financeurs qui s’imposent aux organismes gestionnaires. Cela questionne sur la place du RUIS, dans la gestion et l’accompagnement de son service, tout en prenant en compte l’ensemble des demandes et contraintes ?

Le foyer de vie se situe aux confins de la ville, dans un lieu isolé et en hauteur. Difficile d’accès, il doit faire face à des difficultés en termes d’ouverture sur l’extérieur. Possédant également un passé d’IME, des traces sont encore présentes, laissant présager une sorte d’apparente déresponsabilisation des résidents. Ainsi, une enquête par entretien menée auprès des professionnels accompagnant mais également auprès d’un membre de la direction, ainsi que des groupe focus effectués avec les résidents, mettront en lumière des éléments dans l’accompagnement des professionnels auprès des usagers. Les établissements d’accueils pour personnes en situation de handicap doivent par ailleurs répondre à des normes relatives à la protection des usagers. Quant est-il de l’autodétermination du résident vis-à-vis de tous ces facteurs ?