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PARTIE 4/5 : Le film de notre vie
Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est sur l’évolution de la famille que porte notre regard. Quel chemin parcouru en un demi-siècle ! En 1968, la famille est encore articulée autour du « chef de famille » qui a tous les pouvoirs, ou presque, sur ses enfants – qui doivent d’ailleurs attendre 21 ans pour accéder à la majorité – mais aussi sur sa femme. Celle-ci vient à peine d’avoir le droit de travailler sans son autorisation, d’ouvrir un compte en banque et de prendre la pilule… Mais pour tout le reste, le chef reste le chef… Il en faudra, des combats féministes, pour aboutir à l’égalité des droits. Ce parcours des combattantes fera évoluer le modèle familial. Autrefois exclusivement nucléaire – papa, maman et les enfants – la structure famille est aujourd’hui éclatée, pulvérisée, « éparpillée façon puzzle » comme on dit dans Les tontons flingueurs. Entre les familles recomposées, monoparentales et homoparentales, chacun peut trouver sa voie. Du divorce interdit au mariage pour tous, retour sur un Big Bang.

PARTIE 3/5 : Le film de notre vie
Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, le regard se porte sur le handicap. « Regard » est, en effet, le terme qui convient. Celui que la société porte sur le handicap et les personnes en situation de handicap est sans doute la plus grande évolution de ces cinquante dernières années. En 1968, les « handicapés » physiques et plus encore psychiques sont marginalisés. Il n’y a pas de mots pour décrire leurs maux. Qui a entendu parler de l’autisme ? Qui s’intéresse à la paralysie ? L’« inclusion » est un terme qui n’existe pas. Il faudra que les handicapés eux-mêmes se mobilisent pour être reconnus en tant que personnes en situation de handicap… Retour sur une longue marche.

PARTIE 2/5 : Le film de notre vie
Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est l’évolution démographique qui retient notre attention. En cinquante ans, nous sommes passés du « jeunisme » au « papysme ». En 1968, la vieillesse n’existait pas, si l’on peut dire. L’espérance de vie ne dépassait pas tellement l’âge de la retraite et donc ne se posaient ni le problème de financement, ni celui de prise en charge, la mort intervenant avant l’apparition des stigmates de la dépendance. Cette évolution a été lente mais continue, au point que le vieillissement de la population est devenu un problème central de la société. Comment celle-ci s’est-elle adaptée, ou non, à ce choc du papy-boom ?

I- LA PECHE AU SENEGAL
1 LE SECTEUR DE LA PECHE AU SENEGAL? UNE ACTIVITE ECONOMIQUE ANCESTRALE
2 UNE ACTIVITE PROFESSIONNELLE SOUMISE A LA DIMINUTION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
3 L'APPORT DE LA SOCIOLOGIE DE LA TRADUCTION
II- L'ETAT DE LA PECHE
1 UNE ORGANISATION ETATIQUE SPECIFIQUE ET UNE ADMINISTRATION SOUS CONTRAINTES
2 LES TENTATIVES DE CHANGEMENT ET LA CONFRONTATION AVEC LES PECHEURS
3 LA CORRUPTION ET LES PRATIQUES FRAUDULEUSES DANS LA PECHE
III- VERS UN DEVELOPPEMENT DURABLE DES PECHES AU SENEGAL
1 L'ACCOMPAGNEMENT AU CHANGEMENT
2 LSE RESULTATS DE LA RECHERCHE

I- LE RURAL : UNE DYNAMIQUE DE TERRITOIRE
1- DEFINITION ET EVOLUTION DU MILIEU RURAL
2- POLITIQUES D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : UN ETAT OMNIPRESENT
3- ELEMENTS DE DIAGNOSTIC TERRITORIAL : LE DEPARTEMENT DES ALPES MARITIMES
4- ELEMENTS PARTICULIERS DU CONTEXTE SOCIOLOGIQUE
II- LE SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU CANTON DE ST VALLIER : UNE RESSOURCE POUR LE TERRITOIRE
1- L'ENVIRONNEMENT GLOBAL
2- LES RESSOURCES MOBILISABLES DE L'ORGANISATION
3- LES BUTS DE L'ORGANISATION : DES OBJECTIFS EN ADEQUATION AVEC LE TERRITOIRE
III- PROPECTIVES RURALES : ENJEUX ET SCENARIOS
1- LE VILLAGE : LIEU DE BRASSAGE CULTUREL
2- UN SYSTEME GENERATEUR DE CASSURES ET PORTEUR D'ESPOIR
3- STIMULER L'ESPRIT ENTREPRENARIAL
IV- L'OBJET RURAL : L'UNIVERS DE LA COMPLEXITE
1- LE RURAL MICROCOSME
2- PARTAGE DE L'ESPACE, ESPACES PARTAGES
3- LE RURAL : LABORATOIRE DE LA COMPLEXITE

I – Évolutions sociétales
1. Société : des évolutions significatives
Les droits, l’égalité, l’autonomie
L’individualisation et la solidarité
La famille et la fonction parentale

2. Travail « pour et avec autrui » : de nouvelles conceptions
L’usager
La montée en puissance des droits personnels
La charte des droits de la personne accueillie
Le droit à compensation et l’accessibilité
Le maintien des liens
La scolarisation
Parent d’un enfant accompagné en éducation spécialisée

II – Évolutions du professionnalisme
1. Le professionnel dans l’institution
Autorisation, autorité
Être autorisé à exercer une responsabilité, ensemble
Soumettre à des références la subjectivité de l’interaction
Autoriser la subjectivité de l’interaction
Bientraitance et pratiques professionnelles
De la prévention de la maltraitance aux recommandations de bientraitance
La dimension pénale de la maltraitance
La bientraitance
Recommandations de pratiques : conditions nécessaires à l’interaction
Accompagnement spécialisé
Un environnement suffisamment adapté
L’opportunité d’expériences intermédiaires aux expériences sociales ordinaires
La continuité de présence nécessaire à la permanence du soi
Une relation comme occasion de résolution

2. Le professionnel dans l’équipe
Individualisation ?
Le groupe comme médiation de la relation entre l’adulte et le jeune
Pratiques partagées
Pratiques partagées personnalisées
Référent de la personne
Interlocuteur privilégié ?
Référent fonctionnel
Les écueils de la référence en établissement
Coordonnateur de projets
Une délégation de responsabilité
L’attribution à tous les membres de l’équipe pluridisciplinaire
Le rôle de coordonnateur auprès des parents
La pertinence de la fonction de coordonnateur en service

3. Le professionnel dans l’interaction
La personne sujet de l’action
La confidentialité
Les écrits professionnels
Coéducation
Recherche d’accord
Espace de liberté
Formulation du désaccord
Différenciation des rôles et niveaux de parentalité
Proposition d’accompagnement et savoir-faire clinique
Un rapport d’interaction et non de causalité
Élaboration de la proposition d’accompagnement
L’évaluation des situations individuelles
Savoir-faire clinique
Inscription sociétale de la clinique
Savoir-faire
Du dilemme et de la décision provisoire
Symptôme et conduites suppléantes
Expériences intermédiaires plutôt que compensation

III – Évolutions de l’organisation
1. Une organisation éco-systémique plutôt que technologique
Gestion des ressources humaines et « travail pour autrui »
De l’efficience plutôt que de la performance
Ressources humaines ou personnes disposant de ressources ?
Une perspective éco-systémique et non techno-logique
L’évaluation de la qualité à l’épreuve du contrôle et de la participation
L’objet de l’évaluation de la qualité des prestations
Du systématique et du sens, du contrôle et de l’évaluatif
La notion de processus structurant
L’intersubjectivité par le croisement des points de vue
La complémentarité des évaluations interne et externe

2. Repenser l’organisation éducative
Concevoir l’action sociale comme action dans et sur la société
Désinstitutionaliser pour refonder l’institution
Réarticuler le social et l’économique
Repenser le lien au territoire
Refonder l’utilité sociale des organisations d’action sociale
Qu’est-ce que l’utilité sociale ?
La complexité plutôt que la rationalisation
L’utilité sociale et non la performance
L’échange plutôt que la marchandisation
Mobiliser toutes les parties prenantes de l’organisation
Articuler les dimensions professionnelles et militantes
Pour une vision plurielle de l’engagement
Repenser les places et les rôles
Chacun « à » sa place : la différenciation
Chacun « a » sa place : la coopération
Une organisation de travail éduquante
Polycentrisme et pluralisme
Polyarchie : une autre conception de la hiérarchie
Une approche énergétique de l’organisation
Pour une forme engageante du contrôle
Une organisation de travail interactive
L’ouverture plutôt que la clôture
L’interdépendance plutôt que l’autonomie
L’incomplétude

Conclusion

Bibliographie

L’ouvrage explore et explicite le concept d’empowerment et répertorie les formes de « pouvoir d’agir » que les chefs de service vivent au sein des institutions et des équipes de direction :
• Il donne à comprendre ce qu’il produit et ce dont il est le fruit en termes de coopération, d’apprentissages collectifs, de compétences partagées et de co-construction entre les acteurs.
• Il identifie les formes de coopération existantes au sein des équipes de direction, entre chefs de service, directeurs, directeurs adjoints, mais également avec les directions générales et la gouvernance associative.
• Il met en débat le sentiment d’appartenance ou non du chef de service à l’équipe de direction.

Ce manuel est l’aboutissement d’une coopération féconde entre
chercheurs, consultants et professionnels du management dans
les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

SOMMAIRE
1- Approche théorique et conceptuelle du pouvoir d’agir.
L'empowerment des chefs de service : une co-construction professionnelle des espaces pour agir.
Du chef de service au cadre d’entreprise.
Recherche-Action-Formation comme pouvoir d'agir : exploration comparée de trois modèles internationaux.

2- Le pouvoir d'agir : la théorie à l’épreuve de la pratique.
Le pouvoir d'agir : une force d’alliance qui échappe aux discours performatifs.
Sortir de l’espace de l’entre-deux.
L’empowerment, un remède à l’anomie ?

3- La mise en récit du pouvoir d’agir.
Une équipe de direction à l'oeuvre : récit d'une expérience coopérative.
Un pouvoir d'agir du manager ? De la coopération aux compétences partagées.
Pour ne pas conclure : libres propos, des chefs de service au directeur général.