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Résumé de l'étudiant :
Au Centre d’Accueil et d’Accompagnement de Réduction des Risques pour Usagers de Drogues Axess, l’accueil facilité occupe une place centrale pour articuler le lien entre
usagers inscrits majoritairement dans une urgence sociale, et professionnels, qui la traitent, canalisent, priorisent, régulent... Postures d’autant diversifiées que d’hétérogénéités en terme de compétence collective. L’intensité relationnelle avec les précarités du public happe l’équipe dans une urgence globale. Le quotidien est attaqué : les excès de violence envers le collectif et les dysfonctionnements organisationnels amplifient les risques psychosociaux. Comment accompagner en tant que Chef de service l’équipe à agir dans l’instantanéité grâce à une inscription temporelle différenciée et transversale autant dans le moyen et long terme ? Assurer un décalage au quotidien permet de préserver et sécuriser l’équipe durablement, grâce à un tiers préservé (donc en lien discontinu), à la structuration des outils de communication dans le but de prioriser, se projeter, déconstruire et créer du mouvement.

I- VIOLENCE SINGULIERE OU PLURIELLE ?
1-1 THEORIES EXPLICATIVES SUR LA NATURE DE LA VIOLENCE PRESENTEES SOUS L'ANGLE DE LA PSYCHOSOCIOLOGIE
II- L'INTERVENTION SOCIALE ET LA VIOLENCE
2-1 LE SOCIAL : SON INVENTION, SES VALEURS NORMATIVES
2-2 LA NOUVELLE QUESTION SOCIALE
2-3 DE LA PAUVRETE A L'EXCLUSION, UNE PROBLEMATIQUE : CELLE DU LIEN
2-4 L'EVOLUTION DE L'ACTION SOCIALE
2-5 L'INTERVENTION SOCIALE : QUELS RECOURS FACE A LA VIOLENCE
III- L'ENQUETE DE TERRAIN

Réalisée en 2015 auprès de 27 000 femmes et hommes, l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) constitue un outil majeur de mesure et d’analyse. En interrogeant à la fois les femmes et les hommes, elle rend possible la comparaison des déclarations avec l’analyse de l’effet des normes de genre sur les violences auxquelles femmes et hommes sont confrontés.
Quels sont les types de faits, à quelle fréquence et dans quels espaces les violences sont-elles vécues ? Les faits de violence déclarés traduisent-ils les mêmes réalités pour les femmes et les hommes ? Les conséquences matérielles et psychologiques, l’impact sur la santé sont-ils semblables pour les deux sexes ?
Complété par des modalités spécifiques (enquêtes par Internet) afin d’atteindre des populations plus difficiles à identifier, le dispositif a permis d’interroger des étudiant·e·s et des personnes LGBT.
Les violences fondées sur les rapports de genre sont aujourd’hui au centre d’enjeux sociétaux fortement médiatisés. Leur étude doit enrichir, actualiser et renouveler les connaissances, et fournir des outils solides afin de répondre aux besoins de mise en place et de renforcement des politiques publiques. Celles-ci permettront d’anticiper des situations et des cadres propices à accompagner les personnes qui en sont victimes.