Documents  PARTICIPATION DES USAGERS | enregistrements trouvés : 29

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RESUME DE L'ETUDIANT :
Au sein du service d’urgence dédié aux MNA, l’accueil est exclusivement hôtelier et l’accompagnement est établi à travers le prisme de la régularisation.
Dans un contexte où la place du MNA est ambigüe et mal définie, la cheffe de service se doit d’adapter l’accueil et l’accompagnement en prenant en considération toutes les spécificités du public, y compris sa minorité.
A partir de mes constats, j’ai relevé trois axes de travail pour la mise en œuvre du projet :
-Accueillir le MNA au sein d’un service d’urgence dans des conditions adaptées à la minorité ;
-Accompagner le MNA avec la prise en compte de ses problématiques
-Développer la participation du MNA dans l’institution.

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Crée sur les bases d'une structure existante, le SAVS ADIHM doit construire son identité entre obligations réglementaires et histoire de l'association. Le service, dont le fonctionnement est parfois en décalage avec le cahier des charges relatif aux SAVS des Bouches du Rhône permet à des personnes de faible autonomie de vivre en logement autonome. Cette organisation s'inscrit dans la notion de projet de vie institué par la loi du 11 février 2005, ainsi que dans la notion de continuité du parcours de vie. Du fait d'un faible turn-over de la population accueillie, le service constate une chronicisation des usagers. Une partie d'entre eux, doit faire face à de nouveaux besoins en lien avec leur vieillissement, une perte d'autonomie mais également à l'avancée en âge des aidants familiaux. Les habitudes créées vont à l'encontre de la notion d'expression des besoins et des attentes des usagers qui ont des difficultés à prendre une place active dans la mise en œuvre de leur projet de vie. En parallèle, l'équipe éducative qui occupait depuis environ 15 ans des postes d'Agent de Service Intérieur vient d'être formée aux fonctions de Moniteur Educateur. L'équipe en construction a besoin de se baser sur un référentiel commun afin de déterminer son identité. Cette réflexion autour des pratiques professionnelles redonnera du sens à l'accompagnement en cassant les habitudes actuellement mises en place entre les référents et les usagers.

Co-construction et participation des usagers sont devenus les maîtres-mots des politiques sociales.
Pour autant, les écrits sur ce thème ne sont, la plupart du temps, que le reflet de ce que pensent les experts.

Pratique et court, ce livre relance le débat en le sortant de l’entre-soi et apporte un regard constructif sur la coproduction du savoir en matière de relation d’aide et de travail social.

En donnant la parole aux professionnels formés à l’approche DPA-PC (développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs) et aux personnes ayant bénéficié de cet accompagnement, il analyse la manière dont celles-ci se sont emparées de cette approche pour agir par elles-mêmes et sortir de l’impuissance. Le DPA s’avère aussi une piste prometteuse pour amener les intervenants de terrain à dépasser leur mal-être actuel. À l’appui de témoignages rares de 12 professionnels et personnes concernées, cette étude de terrain dégage des pistes de réflexion et d’action pour les pratiques professionnelles.