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Cote : M1 JOH
Le tournant pris par l’État pour passer d’une politique d’assistance à une politique d’ « attention », c’est-à-dire de soutien de la demande d’une personne actrice de son devenir, impacte profondément le fonctionnement des institutions et par là même des pratiques. Cette orientation, déjà initiée par la restructuration des secteurs sanitaire et médico-social, conséquence de la loi HPST, puis par la loi de 2005 impose, pour un fonctionnement efficient, le développement de partenariats étroits et la constitution de réseaux professionnels cohérents. Appelées dans le rapport Piveteau « Zéro sans solution » à un travail en transversalité, les institutions sociales, médico-sociales, sanitaires et scolaires se voient ainsi contraintes au développement d’espaces, de dispositifs et d’instances inter-institutionnels. De nouvelles organisations voient le jour dans des logiques relevant parfois du secteur privé voire même du statut d’autoentrepreneur.
En quoi ces nouvelles orientations, supposées « ne jamais laisser personne sur le bord du chemin » influencent-elles nos pratiques ? Ramènent-elles du lien social par le truchement des réseaux et partenariats ou au contraire risquent-elles d’accélérer son délitement ?
Le tournant pris par l’État pour passer d’une politique d’assistance à une politique d’ « attention », c’est-à-dire de soutien de la demande d’une personne actrice de son devenir, impacte profondément le fonctionnement des institutions et par là même des pratiques. Cette orientation, déjà initiée par la restructuration des secteurs sanitaire et médico-social, conséquence de la loi HPST, puis par la loi de 2005 impose, pour un fonctionnement ...
INCLUSION SCOLAIRE ; AUTISME ; PARTENARIAT ; PARENTALITE ; RESEAU ; PSYCHIATRIE ; PEDOPSYCHIATRIE
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